Lille Art Fair - Edition 2011

Publié le par art-tic

 

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Pour la quatrième année consécutive, Lille Art Fair a pris ses quartiers à Lille Grand Palais du 2 4 au 27 Mars. Pendant quatre jours, le visiteur est invité à renouer avec l’art contemporain, à se familiariser avec les galeries. Ces galeries, qui sont présentes au nombre de 70, nous viennent de diverses régions de France, mais sont également internationales, avec notamment la présence de Debony Art (Singapour), la Galleri GKM Siwert Bergstrom (Malmo, Suède) ou encore la Galerie NFF Japon (Hyogo, Japon).

A cette occasion, le Grand Palais a vu défiler près de 150 000 visiteurs, aussi bien des passionnés que des collectionneurs ou même de simples curieux. Car c’est bien là la vocation que s'est donnée la foire d’art contemporain Lilloise : rendre accessible à tous le monde de l’art.

Un seul mot d’ordre : découvrir et se laisser surprendre par la grande diversité des œuvres proposées, recouvrant des champs variables, de la sculpture à la peinture, en passant par la vidéo, la photo et la céramique.

 

J’ai choisi de vous parler de  l’un de mes coups de cœur de Lille Art Fair 2011, à savoir Sandrine Morvan. Ses œuvres, présentées au sein de la Galerie Bordelaise des Remparts, proposent un univers coloré, dans la continuité du Pop Art. Elle utilise en effet des images iconiques populaires et met en place schéma créatif très précis, s’organisant autour de trois étapes majeures.

Il s’agit tout d’abord de recueillir et d’accumuler un grand stock d’images, dans une recherche que l’on peut qualifier de temps de réflexion. Vient ensuite l’immersion au sein de des images, comme étant le moment de  l'éllaboration d'une esquisse préparatoire. L’artiste réalise alors des collages imaginaires, s’apparentant à un scénario. Chacune des œuvres nous raconte une histoire, et chaque élément collé trouvent sa place au milieu de cette scénarisation. Aucune place n’est donc laissée au hasard, tout est réfléchit et organisé préalablement. Enfin, l’histoire est scellée par un aplat de couleur acrylique.

 

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On retrouve donc dans ses toiles des personnages emblématiques de notre enfance, dans une effusion de couleurs. Mais Sandrine Morvan se réapproprie ces figures, afin de créer un univers qui lui est propre. Avec ses œuvres, les situations quotidiennes se transforment en vision poétique, onirique et narrative.

La société de consommation est ici la principale source d'inspiration. Nous sommes en effet baignés dans un monde iconique, où la profusion des images est de mise quotidiennement, notamment avec la télévision, la publicité, ou encore les mangas. Une réinterprétation de l’artiste pour mieux nous emmener dans un univers fantaisiste et ironique. Car quoi de plus surprenant qu’un Donald Duck qui s’extasie devant le postérieur d’une sulfureuse héroïne de manga ?  

 

 

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Photo 2: No one, Sandrine Morvan

Photo 3: Austin Powers, Sandrine Morvan

Publié dans Art contemporain

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